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Coordonnées
Discipline(s) enseignée(s)
Allemand
Thèmes de recherche
- traductologie
- plurilinguisme
- sociolinguistique
- littérature de l’exil
- histoire des idées au XXe siècle
- plurilinguisme
- sociolinguistique
- littérature de l’exil
- histoire des idées au XXe siècle
Activités / CV
Professeure agrégée d’allemand – 1992
Maîtrise d’allemand - 1991
Master 2 études germaniques – 2023 - « Le choix des langues d'écriture chez Hannah Arendt »
Maîtrise d’allemand - 1991
Master 2 études germaniques – 2023 - « Le choix des langues d'écriture chez Hannah Arendt »
Publications extraites de HAL affiliées à UT2J - Centre de Recherche et d'Études Germaniques (CREG)
Informations complémentaires
Projet de thèse:
« Anatomie d’une œuvre double : La pensée d’Hannah Arendt entre les
langues » sous la direction de Dirk Weissmann.
Année d’inscription : 2023
Hannah Arendt a produit une œuvre philosophique et politique qui a été abondamment commentée et
analysée dans le monde entier. Ce que l’on sait moins, c’est que cette œuvre publiée à partir de 1949 à
New-York en anglo-américain est le résultat d’un dialogue constant entre les langues qu’elle
maîtrisait, le grec et le latin, le français et surtout ses deux grandes langues d’usage, l’anglais-
américain et l’allemand, sa langue première. Dès le milieu des années cinquante, s’opère un retour à
l’allemand comme langue d’écriture puisque c’est elle qui établit la version allemande de toutes ses
œuvres parues en anglais.
Le projet de cette thèse est d’établir la genèse linguistique de ses œuvres majeures qui révèle ce
dialogue stimulant entre ses différentes langues d’écriture Il s’agit ensuite de réfléchir aux enjeux et
aux apports que représentent d’une part d’écrire dans une langue apprise, d’autre part de verser sa
propre œuvre dans sa langue première et, au-delà, d’analyser la fécondité de ce passage d’une langue à
une autre, dans le cas bien spécifique de l’œuvre d’Arendt. Le dernier axe de réflexion porte sur
l’évaluation des différences loin d’être anodines entre les différentes versions ; la réception de la
pensée d’Arendt (si l’on excepte l’espace germanophone) continue en effet à se faire exclusivement
sur la base de la version américaine de ses œuvres, source de toutes les traductions, laissant alors de
côté la version allemande pourtant perçue par Arendt comme une continuation et un
approfondissement de l’œuvre initiale. A l’exemple de la traduction française de The Human
Condition et de la version allemande de cette œuvre, nous tenterons d’établir dans quelle mesure la
connaissance de la version allemande permet d’enrichir au niveau conceptuel comme formel notre
connaissance de la pensée d’Hannah Arendt.
Communications scientifiques :
De l’allemand à l’anglais et vice-versa : modalités et enjeux de l’auto-traduction dans l’œuvre de
Hannah Arendt, Journées d’études doctorales, 9 et 10 novembre 2023, Toulouse
Traduction :
Petite histoire sociale de la langue occitane. Traduction de l’allemand. F. Peter Kirsch, G.
Kremnitz, B. Schlieben-Lange. Ed. El Trabucaïre. 2002
« Anatomie d’une œuvre double : La pensée d’Hannah Arendt entre les
langues » sous la direction de Dirk Weissmann.
Année d’inscription : 2023
Hannah Arendt a produit une œuvre philosophique et politique qui a été abondamment commentée et
analysée dans le monde entier. Ce que l’on sait moins, c’est que cette œuvre publiée à partir de 1949 à
New-York en anglo-américain est le résultat d’un dialogue constant entre les langues qu’elle
maîtrisait, le grec et le latin, le français et surtout ses deux grandes langues d’usage, l’anglais-
américain et l’allemand, sa langue première. Dès le milieu des années cinquante, s’opère un retour à
l’allemand comme langue d’écriture puisque c’est elle qui établit la version allemande de toutes ses
œuvres parues en anglais.
Le projet de cette thèse est d’établir la genèse linguistique de ses œuvres majeures qui révèle ce
dialogue stimulant entre ses différentes langues d’écriture Il s’agit ensuite de réfléchir aux enjeux et
aux apports que représentent d’une part d’écrire dans une langue apprise, d’autre part de verser sa
propre œuvre dans sa langue première et, au-delà, d’analyser la fécondité de ce passage d’une langue à
une autre, dans le cas bien spécifique de l’œuvre d’Arendt. Le dernier axe de réflexion porte sur
l’évaluation des différences loin d’être anodines entre les différentes versions ; la réception de la
pensée d’Arendt (si l’on excepte l’espace germanophone) continue en effet à se faire exclusivement
sur la base de la version américaine de ses œuvres, source de toutes les traductions, laissant alors de
côté la version allemande pourtant perçue par Arendt comme une continuation et un
approfondissement de l’œuvre initiale. A l’exemple de la traduction française de The Human
Condition et de la version allemande de cette œuvre, nous tenterons d’établir dans quelle mesure la
connaissance de la version allemande permet d’enrichir au niveau conceptuel comme formel notre
connaissance de la pensée d’Hannah Arendt.
Communications scientifiques :
De l’allemand à l’anglais et vice-versa : modalités et enjeux de l’auto-traduction dans l’œuvre de
Hannah Arendt, Journées d’études doctorales, 9 et 10 novembre 2023, Toulouse
Traduction :
Petite histoire sociale de la langue occitane. Traduction de l’allemand. F. Peter Kirsch, G.
Kremnitz, B. Schlieben-Lange. Ed. El Trabucaïre. 2002