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Territoires du récit bref
De l'image dans la fiction à l'imaginaire en science-fiction
Textes réunis par Yves Iehl et Jean Nimis
Textes réunis par Yves Iehl et Jean Nimis
Cette série d’articles se propose d’illustrer certaines des spécificités du récit bref et ses rapports avec l’imaginaire dans quelques-unes des littératures européennes contemporaines. Le récit bref (incluant la nouvelle), genre narratif en perpétuelle réinvention, a été et reste, en raison même de sa plasticité, un terrain d’expérimentation où se reflètent les évolutions qui affectent l’ensemble des champs littéraire et artistique. Dans un premier volet, cette spécificité a incité les auteurs à adopter dans leurs analyses un angle d’approche intermédial, soit par l’étude des diverses manifestations de l’iconotexte, soit par celle de l’adaptation cinématographique du récit bref.
En explorant ces phénomènes d’hybridation et d’adaptation, cette réflexion témoigne du besoin continu de redéfinition d’un genre en mutation et du caractère protéiforme d’une forme d’écriture qui, plus que jamais, redéfinit ses frontières et ses enjeux dans des directions très variées. De fait, le processus de diversification du récit bref s’est également manifesté au cours du XXe siècle par un changement de paradigme littéraire avec l’adoption des registres de l’anticipation, de la science-fiction et de l’utopie. Le second volet s’intéresse à ce registre que l’on peut qualifier de visionnaire, où sont suscitées les représentations d’horizons lointains et de mondes nouveaux.
L’ensemble de ces articles est le fruit d’un séminaire mené entre 2014 et 2016 à l’Institut IRPALL de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, portant sur le récit bref dans la littérature européenne contemporaine et qui a débouché sur une journée d’études en 2016.
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